La recette des équipes qui gagnent

Les 5 clés de la réussite

Du sport à l’entreprise, il n’y a qu’un pas. La différence entre ceux qui gagnent et ceux qui perdent se joue souvent à peu de chose, que ce soit dans le sport ou en l’entreprise.
C’est souvent dans le détail que l’on voit les grandes équipes, dans le détail que l’on voit l’intention et le projet.
Au contact des sportifs et des chefs d’entreprises, voici 5 clés de leur réussite.

1 – Les équipes qui gagnent ont un projet

C’est évident pour certains et pourtant….
Les équipes qui gagnent ont un projet.
On ne définit pas un projet sur ce que l’on sait faire mais sur ce que l’on a envie de faire. On n’est pas fatigué parce qu’on travaille beaucoup mais parce que le travail que l’on fait ne mène nulle part. Ce qui fatigue c’est quand l’effort n’a pas de sens. Au fond, ce qui passionne les gens c’est d’avoir fait un truc ensemble et d’avoir réussi. En avez-vous un ?
Un projet réalisé avec vos équipes ?
Un projet qui suscite l’envie ?
Un projet formalisé ?
Un projet communiqué et animé ?
J’ai constaté que les équipes qui gagnent osent plus que les autres et que leurs patrons prennent des décisions plus tranchantes orientées sur une cible finale claire.
On ne sait pas toujours si c’est possible ou non mais on décide d’agir comme si tout était possible.
Alors OSEZ le projet !

2 – Les équipes qui gagnent ont une exigence forte sur les fondamentaux

Les équipes qui gagnent sont attentives aux tout petits détails.
Dans le monde de l’ovalie les fondamentaux sont la touche et la mêlée. Regardez bien les matchs de l’équipe du coach Urios, il y a des millimètres de différence sur les fondamentaux avec les autres équipes et c’est pour cela que cette équipe gagne.
Les équipes qui gagnent sont concentrées sur leurs gestes métier avant la performance attendue.
Démonstration par l’exemple : en vente, entre un bonjour classique et un bonjour enthousiaste, il y a 7 points d’écart : l’intention, la tonalité, le aller vers, le regard, le sourire, la personnalisation, l’enthousiasme fédérateur … 7 axes de travail qui feront la différence.
Avis aux managers : travaillez les fondamentaux avec vos équipes.
Pour réussir, il faut être plus précis que les autres sur des détails apparemment élémentaires.
Alors, quels sont les fondamentaux de votre métier et comment les travaillez-vous ?

3 – Les équipes qui gagnent ont des leaders

Il y a des dirigeants et il y a des leaders.
Les dirigeants occupent une position de pouvoir ou d’influence.
Les leaders nous inspirent.
Nous suivons les leaders non pas par contrainte, ni pour eux, mais pour nous-même parce qu’ils nous inspirent.
Les grands leaders inspirent les autres à passer à l’action, donner un but précis ou faire naître un sentiment d’appartenance sans avoir recours à des avantages ou gratifications.
Les leaders sont l’élément essentiel de cohésion et se mettent au service des autres. en faisant attention à toutes les personnalités de l’équipe.
En sport il y a des leaders de jeux, des leaders de vestiaires (et des leaders de 3ème mi-temps 🙂 ).
Tout le monde peut être leader dans son registre ou à sa façon.
Le leader n’est pas forcément grand, avec une voix qui porte, mais c’est quelqu’un qui est en phase avec lui même, conscient de ses qualités et défauts et qui regarde ses qualités avec fierté, qui a confiance et qui décide.
C’est le rôle du manager de développer ses hommes et de les accompagner pour être leaders.

4 -Les équipes qui gagnent renforcent leurs points forts

C’est en travaillant sur les points forts qu’on devient plus fort sur les points forts et moins faibles sur les points faibles. Il convient donc de connaître, reconnaître, développer les points forts de chaque membre de l’équipe.
Pour cela, il faut écouter, observer et encourager les premiers essais réussis, fêter les victoires, « manager positif ».
Ne pas se tromper ! Ou pire, ne rien dire ! Ce qui est souvent encore plus contre productif que de faire un feed back négatif. L’important c’est la reconnaissance que l’on donne à ses collaborateurs et le fait d’être authentique.
Le rôle d’un manager est de constamment rechercher ce que ses équipes font bien.
Dans les bilans annuels, les plans de développement, portez-vous une attention au développement des points forts ?

5 – Les équipes qui gagnent développent leur intelligence situationnelle.

Comment réagir en temps réel, avec pertinence, à des situations et à des contextes très contrastés, impliquant des personnes très différentes ?
Avoir prévu des scénarios différents permet d’être plus pertinent dans l’action quand l’imprévu arrive. Développer son intelligence situationnelle facilite l’anticipation et la gestion de l’aléa, renforce la confiance que l’on peut avoir en soi-même et confère par là-même une certaine sérénité dans l’action.
L’intelligence situationnelle est la capacité à comprendre une situation dans ses différentes dimensions et dans sa complexité pour s’y adapter et apporter une réponse appropriée.
Faire preuve d’une intelligence situationnelle, c’est être malin, s’adapter, retourner les situations. C’est aussi savoir quand parler, quoi dire, comment conjuguer le rationnel et l’émotionnel.
C’est la même chose pour les sportifs de haut niveau qui se préparent à toutes les situations possibles avant les compétitions et qui s’entraînent souvent en dehors de leur zone de confort pour que le jour J, ils soient dans le flow.
Apprendre à sortir les équipes de leur zone de confort, mettre en place des rituels pour gagner en efficacité dans certaines situations, s’appuyer sur des process pour répondre rapidement à des situations problématiques, avoir des organisations souples, qui permettent de décider et d’agir rapidement voilà des pistes pour développer l’adaptabilité de vos équipes face à toutes les situations…

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